ACTIVITéS
Rencontre de proches
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Nos rencontres ont pour but de donner la parole aux proches. L’accompagnement des malades souffrant de schizophrénie est parsemé de difficultés, d’espoirs, de découragements, de moments heureux aussi. L’entourage a besoin d’échanger, de pouvoir partager ce qu’il vit, de trouver du réconfort, de découvrir et d’entretenir les moyens de conserver son bien-être, sa santé et l’équilibre familial.
Ont aussi leur place dans nos rencontres, la formation des proches, l’information sur les troubles schizophréniques, les traitements, les thérapies et la recherche ainsi que sur les ressources de soins et de soutien existants. Notre programme propose des thèmes de discussion, des informations faites par des professionnels, des moments de détente, la mise à disposition d’une petite bibliothèque… Nos rencontres ont lieu le 2ème mardi du mois à 20h en alternance
à SION : Notre Dame du Silence, Chemin de la Sitterie 2, 1ère route à droite après le couvent des Capucins
à FULLY : Rue de l’Eglise 54, Bâtiment socio-culturel 3ème étage
Psytrialogue
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Des Proches, des Patients et des Professionnels se rencontrent 3 fois par année, hors du milieu psychiatrique, pour s’enrichir de l’expérience des uns et des autres sur un thème choisi. Bienvenue à chacun et chacune, c’est gratuit !
Pour recevoir l’invitation, transmettez vos coordonnées mails ou natel :
info@synapsespoir.ch / 079 392 24 83
Le psytrialogue (ou Psychose-Seminar) est né à Hambourg au début des années 1990 de la rencontre du milieu académique et de celui des patients psychiques. Lors d’un séminaire animépar le Dr Thomas Bock autour de la psychose, des patients, dont Dorothea Buck, se manifestèrent pour souligner que l’on ne pourrait prétendre arriver à une compréhension élargie du phénomène sans prendre en compte le niveau de l’expérience concrète, subjective,des patients et de leur entourage. Le Dr Bock fut emballé par cette interpellation et organisa, avec Mme Buck, des ateliers d’échange spécifiques, réunissant ces trois publics, les personnes concernées, leur entourage et les professionnels de la santé et du social. Le psytrialogue était né.
Il s’agit donc d’une modalité d’échange autour du vécu des patients et ex-patients, autour du vécu des proches et autour du vécu des professionnels ; c’est un espace où l’on partage sa propre expérience et où l’on s’enrichi de celle des autres. Pendant longtemps, les patients se sont trouvés confinés dans le rôle d’objet de traitement, les proches étaient considérés comme des perturbateurs et les professionnels comme détenteurs du savoir. Ils se rencontrent à présent en tant que participants au psytrialogue et accèdent tous aumême statut, celui d’être humain ayant une expérience à partager. Une telle situation d’échange libre et égalitaire n’a pas d’équivalent. En Allemagne, la participation au psytrialogue estune obligation dans la formation des médecins.
Toute personne intéressée ou concernée par le vécu de la psychiatrie peut participer aux séances du psytrialogue. Il n’est pas nécessaire de s’engager à participer à un nombre déterminé de séances. La participation est libre, anonyme selon le souhait de chacun et gratuite. Le psytrialogue est pratiqué depuis plusieurs années dans les cantons de Genève (Psytrialogue), Vaud (Triangle), Fribourg (Trialogue) à raison de 3 rencontres par année. En Valais depuis le 22 octobre 2013.
Journées des schizophrénies
Depuis 2003, chaque année à la fin mars ont lieu les journées francophones des schizophrénies . Durant une semaine, dans les pays francophones, chaque région organise librement des manifestations, conférences, stands, etc. destinés à informer le public, transmettre les connaissances actuelles et déstigmatiser les troubles schizophréniques
Journée des troubles bipolaires
Cette journée a lieu chaque année le 30 mars.
Programme Profamille
Ce programme psycho-éducatif créé en 1991 par le Prof. H. Cormier de l’université de Laval au Québec est destiné aux proches de personnes souffrant d’une schizophrénie. Il est donné depuis plusieurs années en Valais par des professionnels : un psychiatre, un infirmier, une assistante sociale et un proche. Il a pour buts de :
- permettre de mieux comprendre les schizophrénies
- améliorer la qualité de vie des familles et de l’entourage par l’apprentissage de moyens qui permettent d’améliorer les relations et d’accompagner la personne malade sans se surinvestir.
Votre proche souffre d’une schizophrénie, les cours PROFAMILLE sont là pour vous aider.
Témoignages sur le Programme Profamille
”Profamille : un programme qui m’a permis de faire sauter les verrous de l’isolement, de la culpabilité, de la peur de parler et d’une certaine ignorance. Profamille est aussi un lieu où j’ai rencontré d’autres familles concernées et où j’ai appris qu’il est possible de mieux vivre tout en acceptant que la maladie est là et qu’elle ne s’en ira peut–être pas. J’ai découvert qu’en étantmieux informé je peux diminuer les risques de rechute du malade et augmenter les chancesd’une meilleure évolution de la schizophrénie.”«
« Je connais mieux la maladie et je peux en parler librement avec mon mari. J’ai des outils pour faire face et communiquer, je sais comment me comporter. Nous sommes plus sereins face à l’avenir et on se sent moins seuls, moins isolés. »